1. NOM▲
mkdosfs - Créer un système de fichiers MS-DOS sous Linux
2. SYNOPSIS ▲
mkdosfs|mkfs.msdos|mkfs.vfat [ -a ] [ -A ] [ -b secteur_de_sauvegarde ] [ -c ] [ -l nom_de_fichier ] [ -C ] [ -f nombre_de_FAT ] [ -F taille_FAT ] [ -h nombre_de_secteurs_cachés ] [ -i id_volume ] [ -I ] [ -m fichier_message ] [ -n nom_de_volume ] [ -r entrées_répertoire_racine ] [ -R nombre_de_secteurs_réservés ] [ -s secteurs_par_bloc ] [ -S taille_du_secteur_logique ] [ -v ] périphérique [ nombre_de_blocs ]
3. DESCRIPTION ▲
mkdosfs est utilisé pour créer un système de fichiers MS-DOS sous Linux sur un périphérique (habituellement une partition d'un disque). périphérique est le fichier spécial correspondant au périphérique (par exemple /dev/hdXX). nombre_de_blocs est le nombre de blocs sur le périphérique. S'il n'est pas présent, mkdosfs détermine automatiquement la taille du système de fichiers.
4. OPTIONS ▲
- -a
Normalement, pour tous les systèmes de fichiers à l'exception des très petits, mkdosfs alignera toutes les structures de données avec la taille des blocs pour s'assurer que tant que la partition est alignée correctement, les structures de données du système de fichiers le seront aussi. Cette option désactive l'alignement ; cela peut fournir une poignée de blocs supplémentaires pour le stockage au prix d'une dégradation significative des performances pour les disques RAID, pour mémoire flash ou pour les disques durs avec de gros secteurs. - -A
Utilise la variation Atari du système de fichiers MS-DOS. C'est le comportement par défaut si mkdosfs est utilisé sur un Atari et, dans ce cas, cette option désactive le format Atari. Il y a quelques différences quand le format Atari est utilisé : si l'utilisateur ne change pas la valeur, mkdosfs utilisera toujours 2 secteurs par bloc, du fait que GEMDOS n'aime pas trop les autres valeurs. IL aura également le nombre maximum de blocs que GEMDOS peut gérer. Les systèmes de fichiers plus gros sont gérés en augmentant la taille du secteur logique. Sous le format Atari, un numéro de série compatible Atari est généré, et une FAT [NDT : Table d'allocation des fichiers] de 12 bits est utilisée uniquement pour les systèmes de fichiers qui ont la taille d'une disquette habituelle (720 ko, 1,2 Mo, 1,44 Mo, 2,88 Mo), sinon, ce sera une FAT de 16 bits. Cela peut être modifié avec l'option -F. Quelques champs du secteur de démarrage spécifique aux PC ne sont pas écrits, et le message de démarrage (option -m) est ignoré. - -b secteur_de_sauvegarde
Indique l'emplacement de la sauvegarde du secteur d'amorçage pour les systèmes de fichiers FAT32. La valeur par défaut dépend du nombre de secteurs réservés, mais il s'agit d'habitude du secteur 6. Le secteur de sauvegarde doit être compris dans l'intervalle des secteurs réservés. - -c
Cherche les blocs défectueux sur le périphérique avant de créer le système de fichiers. - -C
Crée le fichier périphérique indiqué sur la ligne de commande, et écrit le système de fichiers dans ce fichier. Cela peut être utilisé pour créer le nouveau système de fichiers dans un fichier au lieu d'utiliser un vrai périphérique, et évite l'utilisation de dd pour créer un fichier de la taille appropriée. Avec cette option, le nombre_de_blocs doit être fourni, car sinon la taille désirée du système de fichiers est inconnue. Le fichier créé est un fichier creux ;seules les méta-données sont présentes (le secteur de boot, les FAT, et le répertoire racine). Les portions de données ne sont pas stockées sur le disque, mais le fichier aura toujours la bonne taille. Le fichier généré peut être copié ultérieurement sur une disquette ou un autre périphérique ou monté via un périphérique de boucle. - -f nombre_de_FAT
Indique le nombre de tables d'allocation des fichiers dans le système de fichiers. La valeur par défaut est 2. Actuellement le système de fichier MS-DOS sous Linux ne peut pas gérer plus de 2 FAT. - -F taille_FAT
Indique le type des tables d'allocation des fichiers utilisés (12, 16 ou 32 bits). Si rien n'est indiqué, mkdosfs sélectionne automatiquement entre 12, 16 et 32 bits, selon ce qui convient le mieux au système de fichiers. - -h nombre_de_secteurs_cachés
Indique le nombre de secteurs cachés sur le volume. Apparemment, certaine caméra digitales n'acceptent pas les carte CF sans ces secteurs cachés. Cette option permet de les prendre en charge. La valeur par défaut est « 0 » si aucune valeur n'est fournie en ligne de commande. - -i id_volume
Définit l'identifiant de volume du nouveau système de fichiers. id_volume est un nombre de 32 bits, noté en hexadécimal (par exemple, 2e24ec85). La valeur par défaut est un nombre qui dépend de la date de création du système de fichiers. - -I
Les périphériques de disques sont généralement partitionnés, vous n'êtes donc pas autorisé, par défaut, à créer un système de fichier sur un périphérique disque dans son ensemble. mkdosfs(8) va se plaindre et vous dire qu'il refuse de fonctionner. C'est différent lorsque l'on utilise des disques magnéto-optiques (« MO ». Les partitions ne sont pas nécessaires sur les disques magnéto-optiques. Le système de fichiers peut être placé sur le disque entier. Sous d'autres systèmes d'exploitation, ce format est souvent appelé « superfloppy » (super-disquette). Ce commutateur obligera mkdosfs à travailler correctement. - -l fichier
Lire la liste des blocs défectueux dans fichier. - -m fichier_message
Définit le message que l'utilisateur reçoit quand il essaye d'utiliser ce système de fichier pour lancer la machine sans avoir correctement installé un système d'exploitation. Le fichier contenant le message ne doit pas dépasser 418 octets une fois les passages à la ligne convertis en retour chariot-passage à la ligne [NDT : de LF à CRLF], et que les tabulations soient étendues à 8 caractères. Si le nom de fichier est un tiret, le texte provenant de l'entrée standard est utilisé. - -n nom_de_volume
Définit le nom de volume (ou l'étiquette) du système de fichiers. Le nom de volume peut contenir jusqu'à 11 caractères de long. Par défaut, il n'y a pas de nom de volume. - -r entrées_répertoire_racine
Sélectionne le nombre d'entrées disponibles dans le répertoire racine. La valeur par défaut est de 112 ou 224 pour les disquettes et de 512 pour les disques durs. - -R nombre_de_secteurs_réservés
Sélectionne le nombre de secteurs réservés. Avec le format FAT32, au moins deux secteurs sont nécessaires, la valeur par défaut étant de 32. Sinon, la valeur par défaut est de 1 (seulement le secteur d'amorçage). - -s secteurs_par_bloc
Indique le nombre de secteurs par bloc sur le disque. Cette valeur doit être une puissance de deux, c'est-à-dire : 1, 2, 4, 8, ... 128. - -S taille_secteur_logique
Indique le nombre d'octets par secteur logique. Cette valeur doit être une puissance de deux, supérieure ou égale à 512, c'est-à-dire : 512, 1024, 2048, 4096, 8192, 16384, ou 32768. - -v
Exécution en mode verbeux.
5. BOGUES ▲
mkdosfs n'est pas en mesure de créer des systèmes de fichiers amorçables. Cela n'est pas aussi simple que cela en à l'air au premier coup d'œil pour des raisons diverses et a déjà été beaucoup débattu. mkdosfs ne sera pas doté de cette fonctionnalité ;)
6. AUTEUR ▲
Dave Hudson - <>; modifié par Peter Anvin <>. Nouvelles fonctionnalités et correction de bogues par Roman Hodek <> pour Debian/GNU Linux.
7. REMERCIEMENTS ▲
mkdosfs est basé sur le code de mke2fs (écrit par Remy Card - <>) qui est lui-même basé sur mkfs (écrit par Linus Torvalds - <>).
8. VOIR AUSSI ▲
dosfsck(8), dosfslabel(8), mkfs(8)
9. TRADUCTION ▲
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