1. NOM▲
mknod - Créer un nœud du système de fichiers
2. SYNOPSIS ▲
#include <sys/types.h>
#include <sys/stat.h>
#include <fcntl.h>
#include <unistd.h>
int
mknod
(
const
char
*
pathname, mode_t mode, dev_t dev);
Exigences de macros de test de fonctionnalités pour la glibc (consultez feature_test_macros(7)) :
mknod() :
_BSD_SOURCE || _SVID_SOURCE || _XOPEN_SOURCE >= 500 || _XOPEN_SOURCE && _XOPEN_SOURCE_EXTENDED
3. DESCRIPTION ▲
mknod() crée un nœud du système de fichiers (fichier, fichier spécial de périphérique ou tube nommé) appelé pathname, avec les attributs mode et dev. L'argument mode définit à la fois les permissions d'utilisation, et le type de nœud à créer. C'est une combinaison par OU binaire « | » entre l'un des types de nœuds ci(hydessous et les permissions d'accès pour le nouveau nœud. Les permissions sont modifiées par le umask du processus : les permissions effectivement écrites sont (mode & ~umask). Le type de nœud doit être l'un des suivants S_IFREG, S_IFCHR, S_IFBLK, S_IFIFO ou S_IFSOCK pour indiquer respectivement un fichier régulier (vide à la création), un fichier spécial mode caractère, un fichier spécial mode bloc, un tube nommé (FIFO) ou une socket du domaine UNIX. Un type de fichier égal à 0 est équivalent à S_IFREG. Si le nœud est de type S_IFCHR or S_IFBLK alors dev doit indiquer les numéros majeurs et mineurs du périphérique associé (makedev(3) peut être utile pour construire la valeur de dev). Pour les autres types de nœuds, dev est ignoré. Si pathname existe déjà, ou est un lien symbolique, l'appel échoue avec l'erreur EEXIST. Le nœud nouvellement créé aura pour propriétaire l'UID effectif du processus. Si le répertoire contenant ce nœud a son bit Set-GID à 1, ou si le système de fichiers est monté avec une sémantique BSD, le nouveau nœud héritera de l'appartenance au groupe de son parent. Sinon il appartiendra au groupe effectif du processus.
4. VALEUR RENVOYÉE ▲
mknod() renvoie 0 s'il réussit, ou -1 s'il échoue, auquel cas errno contient le code d'erreur.
5. ERREURS ▲
- EACCES
Le répertoire parent n'autorise pas l'écriture au processus, ou l'un des répertoires de pathname n'autorise pas la consultation de son contenu. (Consultez aussi path_resolution(7).) - EDQUOT
Le quota utilisateur pour le système de fichiers a été dépassé (usage de blocs de disque ou d'inœuds). - EEXIST
pathname existe déjà. Cela inclut le cas où pathname est un lien symbolique, pouvant pointer nulle part. - EFAULT
pathname pointe en(hydehors de l'espace d'adressage accessible. - EINVAL
mode demande la création d'autre chose qu'un fichier régulier, fichier spécial de périphérique, FIFO ou socket. - ELOOP
Trop de liens symboliques ont été rencontrés en parcourant pathname. - ENAMETOOLONG
pathname est trop long. - ENOENT
Un des répertoires du chemin d'accès pathname n'existe pas ou est un lien symbolique pointant nulle part. - ENOMEM
Pas assez de mémoire pour le noyau. - ENOSPC
Le périphérique contenant pathname n'a pas assez de place pour le nouveau nœud. - ENOTDIR
Un élément du chemin d'accès pathname n'est pas un répertoire. - EPERM mode demande la création d'un nœud autre qu'un fichier régulier, une FIFO (tube nommé) ou une socket du domaine UNIX, alors que le processus appelant n'est pas privilégié (sous Linux : n'a pas la capacité CAP_MKNOD). Cette erreur se produit également si le système de fichiers contenant pathname ne supporte pas les nœuds du type demandé.
- EROFS
pathname est placé sur un système de fichiers en lecture seule.
6. CONFORMITÉ ▲
SVr4, BSD 4.4, POSIX.1-2001 (mais voir plus loin).
7. NOTES ▲
POSIX.1-2001 dit : « Le seul usage portable de mknod() est réservé à la création de fichiers spéciaux FIFO. Si le mode n'est pas S_IFIFO ou si dev n'est pas 0, alors le comportement de mknod() est indéterminé ». Toutefois, aujourd'hui, on ne devrait jamais utiliser mknod() pour cela ; on devrait utiliser mkfifo(3), une fonction spécialement conçue pour cela. Sous Linux mknod ne peut pas être utilisé pour créer des répertoires. Il faut créer les répertoires avec mkdir(2). Il y a de nombreux problèmes avec le protocole sous(hyjacent à NFS, certains d'entre eux pouvant affecter mknod().
8. VOIR AUSSI ▲
chmod(2), chown(2), fcntl(2), mkdir(2), mknodat(2), mount(2), socket(2), stat(2), umask(2), unlink(2), makedev(3), mkfifo(3), path_resolution(7)
9. COLOPHON ▲
Cette page fait partie de la publication 3.52 du projet man-pages Linux. Une description du projet et des instructions pour signaler des anomalies peuvent être trouvées à l'adresse http://www.kernel.org/doc/man-pages/.
10. TRADUCTION ▲
Depuis 2010, cette traduction est maintenue à l'aide de l'outil po4a <http://po4a.alioth.debian.org/> par l'équipe de traduction francophone au sein du projet perkamon <http://perkamon.alioth.debian.org/>.
Christophe Blaess <http://www.blaess.fr/christophe/> (1996-2003), Alain Portal <http://manpagesfr.free.fr/> (2003-2006). Julien Cristau et l'équipe francophone de traduction de Debian (2006-2009).
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